Saison 1.13 - Première mission chez Procter & Gamble
Procter
& Gamble a été fondé en 1837 par William Procter et James
Gamble à Cincinnati, dans l'Ohio.
Procter
& Gamble s'installe en France en 1954, pour produire de la
lessive Tide. Quatre ans plus tard seront lancés Camay et Bonux.
En
1985, chez Procter & Gamble, les marques sont déjà très
nombreuses : Ariel, Dash, Bonux, Lenor, Mr Propre, Spic, Camay,
Monsavon, Pampers, incontournable pour les biens de consommation
courante, hygiéne et produits de beauté.
Nous
sommes en 1984, à Neuilly sur Seine, avenue du Général de Gaulle,
au 96, entre la Porte Maillot et le pont de Neuilly, Procter &
Gamble n'est plus à cette adresse maintenant. Le site de Neuilly a
fermé en 2007.
La
première encontre avec le client se déroula lors d'un déjeuner
organisé par le directeur informatique et toute son équipe. Nous
nous retrouvons ensemble, les internes du service et les prestataires
externes. Tout le monde se tutoie. Tout le monde parle moitié
français et moitié anglais. Le directeur informatique échange avec
tout le monde. L'entrée en matière est directe et conviviale.
Elle
donne le ton concernant l'ambiance régnante chez Procter &
Gamble. C'est l'esprit “proctérien”.
Chez Procter & Gamble, la culture d'entreprise s'acquiert dès l'embauche. A peine recruté, le jeune « proctérien » se voit remettre un livret de douze commandements à respecter, allant de son attitude vis-à-vis de ses collègues jusqu'à ses rapports avec ses clients, en passant par le nécessaire respect du secret professionnel. Pour les prestataires, les pratiques sont identiques, avec une charte à signer dès le premier jour de la mission.
Dans
l'univers de la grande consommation, les « proctériens » sont des
perles recherchées. La réussite, en tout cas, est au bout de la
stratégie; car plus de cent quarante ans après sa création, le
géant américain des couches-culottes et de la lessive annonce des
bénéfices record.
En
1999, P&G établit à Genève son
centre de la planification stratégique pour l’Europe, le Proche et
Moyen-Orient ainsi que l’Afrique. Pendant ma mission, j'aurai la
chance de faire quelques semaines de conseil à Genève sur une
application de gestion des marques en Europe.
J'aurai
aussi l'occasion de visiter l'usine d'Amiens.
Me
voilà transporté, pour quelques années, dans une ambiance
américaine, au sein d'une société très moderne, très
performante, très exigeante, venant d'acquérir un logiciel BI de
4ème génération, Ramous, (oui, oui, Alann, pas Ramous, Ramis !)
ayant besoin de compétences pour concevoir et développer les
applications de gestion financière avec ce logiciel.
Avec
ce que l'on fait de mieux en France dans le domaine de la Business
Intelligence : logiciel performant, support technique dans la filiale
française de l'éditeur et non pas aux Etats-Unis, client connecté
aux pratiques américaines, organisation interne permettant la
fluidité des échanges entre direction métier et direction
informatique, modernité des applications.
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